• author By- Radio ML
  • 2025-Jan-28

Enregistrement de plus de 6 000 retours volontaires de migrants irréguliers

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Le porte-parole officiel de la Direction générale de la Garde nationale, le général de brigade Houssam Eddine Jebabli, a déclaré que l'espoir des migrants irréguliers originaires des pays d'Afrique subsaharienne de parvenir à l'espace européen via la Tunisie est devenu mince, grâce aux opérations de surveillance strictes menées par la Direction générale de la Garde nationale, en particulier en mer, pour protéger les frontières et la souveraineté tunisiennes.

Jebabli, dans une interview accordée à l'Agence Tunis Afrique Presse lundi, a confirmé que les opérations de surveillance strictes ont conduit ces migrants irréguliers à demander un retour volontaire. À cet égard, il a noté que plus de 6 000 retours volontaires ont été enregistrés en 2024 contre 2 500 en 2023, avec un nombre en augmentation grâce à la coordination avec les organisations concernées par la migration concernant leur hébergement et leur rapatriement dans leurs pays d'origine.

Il a ajouté que les migrants irréguliers africains se tournent désormais vers d'autres destinations et naviguent pendant jusqu'à 13 jours, évitant de voyager en Tunisie depuis leur pays d'origine. Cela explique la diminution significative du nombre d'infiltrés à travers les frontières terrestres, grâce à la coordination étroite entre la garde terrestre, l'armée et d'autres pays, ainsi que l'adoption d'expériences comparatives dans cette direction.

Il a également souligné l'engagement de la Direction générale de la Garde nationale à incarner la dimension humanitaire dans le traitement des migrants irréguliers originaires des pays d'Afrique subsaharienne, en leur fournissant l'assistance nécessaire telle que des aliments et des premiers secours, ou en sécurisant des convois de santé pour vérifier leur état de santé.

En ce qui concerne les pratiques violentes, Jebabli a indiqué que des cas d'agression ont été enregistrés des deux côtés (Tunisiens et migrants africains), ainsi que des agressions mutuelles entre ces migrants. Il a expliqué que dans les cas de violence grave, la personne impliquée est expulsée en coordination avec le Ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, et les organisations concernées par la migration. Il a déclaré : "La loi s'applique à tous, et toute personne qui commet une agression fait l'objet d'affaires judiciaires ouvertes contre elle et est traduite en justice."

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