
La France a annoncé la suspension de l'accord d'exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques algériens, selon le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau dans une déclaration à la radio "France Inter."
Retailleau a commenté la position de l'Algérie via la plateforme "X", en déclarant : "Je regrette que l'Algérie refuse d'appliquer le droit international," et a averti que "de nouvelles mesures seront prises dans le cadre du comité ministériel présidé par le Premier ministre." Cela fait référence à la récente décision de suspendre l'accord de 2007 qui accordait aux diplomates algériens le privilège d'entrer en France sans visa, et laisse entrevoir des mesures plus escalatoires.
La députée d'extrême-droite Marine Le Pen a appelé le gouvernement français à prendre "des mesures immédiates, en gelant la délivrance des visas, en arrêtant l'aide financière, et même en annulant les accords de 1968 qui accordent aux Algériens des privilèges spéciaux pour la résidence et le travail en France."
L'Algérie avait précédemment rejeté une liste soumise par le chargé d'affaires par intérim de l'ambassade de France en Algérie, qui comprenait les noms de citoyens algériens faisant l'objet de décisions d'expulsion.